Durablement vôtre

Décembre 2018

 A Vittel, dans les Vosges, la multinationale suisse Nestlé Waters tente de privatiser l’eau à Vittel.

Explication par Bernard Schmitt, représentant de l’association « Oiseaux Nature » au « Collectif Eau 88 ».

Un reportage d'Eric Mutschler.

« Durablement vôtre » est l’émission quotidienne de 52 minutes présentée par Eric Mutschler avec les actrices et les acteurs du développement soutenable, multidiffusé sur 16 radios associatives de Lorraine et d’ailleurs : BLE Radio ; Fajet ; Fidélité Mayenne ; Radio Déclic ; Radio des Ballons ; Radio Gué Mozot ; Radio Verdon ; RCF Aube Haute-Marne ; RCF en Bourgogne ; RCF Cœur de Champagne ; RCF Lorraine-Nancy ; RCF Jérico-Moselle ; RCN ; RDB ; RDM et RPL.

 ECOUTER  l' INTERVIEW

 


Eau de VITTEL - Aberration écologique, économique et sociale !

18 décembre 2018

 

L'association Oiseaux nature écrit :

"Amis Vosgiens, savez-vous ce que trame Nestlé à Vittel ?!! Vittel, tout le monde connait Vittel pour son eau... Eh bien Nestlé Waters surexploite sans vergogne la nappe de la ville, et veut même construire des dizaines de kilomètres de pipelines pour que les habitants puisent leur eau ailleurs. Une aberration écologique, économique et sociale !!! Nous le savons, même si nous ne voyons pas la différence car l'eau coule toujours lorsque l'on tourne le robinet, les nappes se vident de plus en plus et ne peuvent plus se remplir correctement à cause de périodes de sécheresse de plus en plus grandes. Même si notre confort de vie nous préserve encore, les ressources en eau viennent à manquer... Et pour faire plaisir à une multinationale, il est envisagé de construire des pipelines pour affaiblir une autre nappe pour les besoins de communes ayant sur place leurs propres ressources en eau !!! Où est la priorité du département et celle des pouvoirs publics ? Alimenter la population locale, protéger les milieux aquatiques et les nappes souterraines ? A croire que l'intérêt économique passe avant l'intérêt général."

 

VOIR le SITE WEB  de l'association

VOIR sa PAGE FACE BOOK 

 


Un débat « apaisé » ou un débat bridé ?

14 décembre 2018

Hier soir, c'était la première réunion publique de "concertation " sur le manque d'eau à Vittel.

Réunion organisée par le Conseil départemental et le « Parlement de l’eau » (autre dénominatif de la CLE, Commission Locale de l’Eau).

 

Débat "apaisé" ont dit certains. Apaisé ou bridé ?

Question forme, ils ont mis le paquet !

 -          Une feuille d’émargement à l’entrée…

 -          Un garant, de quoi déjà ?

 -          Une présentation du SAGE sans aucune référence à la position des 4 associations de la CLE, opposées au projet depuis 2016 et sans qui cette « concertation » publique n’aurait jamais eu lieu

 -          Une task force d’ « experts » administratifs derrière lesquels se planquent les pitoyables élus de la tribune

 -          Un « animateur » dévoilant les règles du débat en cours de séance (1 ticket par personne  ou 0 ou 2, plus ou moins gros selon les intervenants)

 -          Des miettes de parole accordées aux représentants des 4 associations membres de la CLE, par ailleurs pilotes du Collectif eau 88

 -          Un Nestlé qui fait sa communication

-          Un préfet  qui montre les dents

 -          Des  élus « importants » qui jouent les professeurs

 -          Des « petits » élus absents ou muets, à l’exception de deux courageux et un zélé…

 -          Dans le public, heureusement, des questions dérangeantes mais « à poser plutôt dans les  ateliers »

 -          Et quelques cris de révolte (c’est vrai) face à cette mascarade !

 Question fond, L’eau qui mord y reviendra après que le film des débats soit mis en ligne.

Pour la petite histoire : à la sortie, je distribue des images de L'eau qui mord, histoire d'élargir le champ de mes lectrices et lecteurs potentiels. Un monsieur m'interpelle que je ne connais pas. Il me déclare être communicant chez Nestlé. Il dit qu'il me trouve courageuse,  que c'est bien d'informer les gens, que  tout le monde étant au courant, il est temps d'arrêter maintenant.  Il dit que mes publications sont anxiogènes pour les salariés de Nestlé, qu'elles déstabilisent le personnel. Il me reproche de sourire quand il me parle et me répète plusieurs fois sa demande. Je lui réponds, toujours avec le sourire, que je suis libre et indépendante. J'ajoute que je connais et côtoie des salariés de nestlé  - et autres - se posant effectivement des questions sur l'avenir. J'ajoute aussi que je voudrais bien croire Nestlé mais n'ai pas confiance en sa parole au vu de ses pratiques dans des pays comme le Canada, les Etats-Unis et bien d'autres encore.

 


Demain 13 décembre, de nombreuses personnalités ont fait le choix de soutenir le Collectif Eau 88 !

En effet on attend le Préfet, le Sous-Préfet et le Président du CD des Vosges. Gageons que de nombreux élus feront aussi le déplacement pour nous soutenir ! Peut-être même que GDLMB viendra himself pour regretter d'avoir vendu à Nestlé et d'avoir mis l'eau en bouteilles plastiques qui polluent aujourd'hui l'univers… De belles métastases vosgiennes à travers les cinq continents. Il est encore là le temps du regret.

 

Qu'il fait chaud au cœur, le communiqué limpide de FNE, dans la foulée de son communiqué du 18 mars 2018

 

LIRE LE COMMUNIQUE DE FNE

 

 

Par ailleurs, qu'elle fait chaud aussi, la pétition internationale de SumOfUs contre Nestlé à Vittel vient de bondir de 30 000 signatures en quelques jours. Gagner ce combat est à portée de main mais la mobilisation doit continuer.

 

CONSULTER LA SITATION DE LA PETITION DE SumOfUs

 


Tous à Vittel le 13 décembre pour dire non aux transferts !

Allons en masse à la réunion publique du 13 décembre 2018 à l'invitation du Conseil départemental

Palais des Congrès 18h le 13/12/2018. Et avec Jean-Marie disons "moi, la concertation ça me botte !"

 


Signons la pétition internationale contre Nestlé Waters à Vittel !

Soutenons les habitants de Vittel et environs dans leur lutte pour la préservation de leur nappe phréatique en demandant à Nestlé de cesser de s'accaparer l'eau !

 

Merci SumOfUs :"SumOfUs est une communauté internationale de travailleurs, consommateurs et investisseurs qui forcent les grandes entreprises et les gouvernements qui sont sous leur influence à rendre des comptes à l’aide de campagne sur des enjeux comme le changement climatique,…, la protection de l’environnement…"

 

JE SIGNE LA PÉTITION

 



Nestlé fait semblant mais ne lâche rien !

Le Collectif Eau 88 communique sa réponse à Nestlé suite à l'article paru dans Vosges Matin du 1er décembre 2018

 

 

LIRE L'ARTICLE DE VM

 

LIRE LA LETTRE DU COLLECTIF EAU 88 A SES ADHERENTS

 


Vittel : la Concertation publique annoncée pour le 13 décembre 2018

Diable, Vosges Matin annonce la concertation en l'accompagnant des maudites bottes de paille de Valfroicourt !

Première réunion le 13 décembre à 18h au Palais des Congrès de Vittel.

Venez très nombreux !

 

 

VOIR LES MODALITES DE LA CONCERTATION

 


Comment Nestlé Waters redore son image à bon compte...

Décembre 2018 -

Le citoyen Hubert écrit à L'eau qui mord qui partage illico son article

 

"Une fois de plus avec cet été de canicule, la commune de Lignéville a manqué d’eau (la source s’épuise).

La solution de secours retenue  est de remplir le château d’eau avec des camions citernes transvasant de l’eau de Vittel…

La solution pérenne serait de faire un forage, mais cette une issue est strictement interdite par Nestlé qui s’octroie la propriété des eaux souterraines...

Bon prince, Nestlé a offert  une bouteille d’eau par habitant et par jour pendant deux semaines…

 Pour anticiper la concertation  et amadouer les participants?

Nestlé annonce qu’il réduit volontairement de 100 000 m³ ses prélèvements sur la nappe du GTI, sans impact sur l’emploi(Vosges Matin du 1-12-2018 ). C’est implicitement de sa part, une reconnaissance que c’est lui qui assèche cette nappe sous Vittel!!

Alors Nestlé,  pas de demi-mesure : arrête de pomper et les gens de Vittel auront assez d’eau à boire pour eux…"

 06-12-2018 Hubert

 


Forum économique de Vittel : un méli-mélo entre Ecoplaine - officine Nestlé - et la Communauté de communes Terre d'Eau

Décembre  2018

 

L’association Eco Plaine et La Communauté de Communes Terre d’Eau (CCTE) ont organisé en partenariat le troisième forum économique du 30 novembre 2018 à Vittel.

Quels sont les liens entre Bernard Pruvost et la CCTE  ? Et derrière eux, qui est à la manœuvre ?

 

  Dès mars 2013, Bernard Pruvost crée l’AEBV - Accompagnement Economique du Bassin Vittellois, société de « conseil pour les affaires… ».

 En septembre 2013, Bernard Pruvost crée  et préside l’association Terre-Eau avec autre « membre fondateur » qui fête ses 20 ans : AGRIVAIR filiale de Nestlé. Sa mission est  de « renforcer le potentiel du territoire » … entre autres par l’implantation de « start-up… ayant une activité éco-respectueuse des eaux souterraines ».

 En février 2015, l’association Terre-Eau obtient une convention de partenariat de 3 ans avec la Communauté de Communes Terre d’Eau (CCTE) présidée par Jean-Jacques Gaultier, maire de Vittel (vous suivez toujours avec ces deux noms très voisins Terre-Eau et Terre d'Eau ?).  L’objectif est de  « favoriser le développement économique et social du territoire… tout en continuant de garantir la préservation et la qualité des eaux sous-terraines ». Les « projets phares » de Terre-Eau sont les mêmes que ceux d’Agrivair : « bio méthanisation, arbopastoralisme et pôle hippique ».  La CCTE versera au « chargé de mission économique » une subvention globale de 30 000 euros par an. 

 En juillet 2016, l’association Terre-Eau de Bernard Pruvost organise le 1er Forum économique de Vittel, en partenariat avec  la CCTE. L’un des deux objectifs est de « mettre en avant la capacité des entreprises vosgiennes à exporter ». Une quinzaine de consuls sont présents « allant du Brésil au Japon en passant par le Tchad et le Chili ». Jean Jacques Gaultier, Luc Gerecke, maire de Contrexéville et un représentant du Préfet. Les invités visitent l’usine Nestlé Waters, Agrivair, la Vigie de l’eau, Solocap, Lacroix, Serko (toutes des entreprises liées directement ou indirectement à l’activité de Nestlé) et la fromagerie l’Ermitage.

Au 1er janvier 2017, nouvelle communauté de communes par fusion entre la CCTE et la communauté de communes de  Bulgnéville entre Xaintois et Bassigny.  Elle conserve  le nom de Communauté de Communes Terre d’eau et désigne deux représentants au conseil d’administration de l’association Terre-Eau : Christian Prévost, maire d’Houécourt et Daniel Thiriat, maire de Mandres sur Vair et cadre Ressources Humaines chez Nestlé Waters à la retraite.

En septembre 2017, l'association Terre Eau organise le 2ème Forum économique de Vittel avec la CCTE et son nouveau président Christian Prévost.

 En février 2018, le Conseil communautaire renouvelle sa convention avec Terre Eau pour 1 an (et non 3) et augmente sa subvention globale. L’association présente à la CCTE un nouveau projet sur « l’économie circulaire".    

En avril 2018, l’association Terre Eau, pour lever la confusion soulignée par certains élus, change son nom en Eco Plaine . La CCTE lui accorde 3 000 euros pour une étude sur la « faisabilité de dynamisation de la filière cheval » réalisée par un cabinet d’étude privé.

 En juin 2018, le projet « économie circulaire » d’Eco Plaine obtient une aide financière sur 3 ans (et non 1) pour le recrutement d’un « animateur projet chargé de favoriser et développer les rencontres interentreprises, identifier les synergies et piloter sur le territoire la démarche d'économie circulaire ». Coût total sur 3 ans : 257 100 euros financés directement et indirectement par les citoyens.

 En novembre 2018 arrive le 3ème Forum économique et « Blockchain, le tournant du numérique »...

 

Un sacré méli-mélo tout ça ! A votre avis, qui est à la manœuvre derrière Bernard Pruvost et la CCTE ?

 

Faut-il rappeler que Bernard Pruvost était Directeur Recherche et Développement chez Nestlé France Belgique (Vittel) puis Directeur Recherche et Environnement chez Nestlé International.

Faut-il rappeler que Bernard Pruvost préside aussi l’association La Vigie de l’Eau, nommée par le préfet, de 2010 à fin 2016,« structure porteuse » de la Commission Locale de l'Eau (CLE) du Schéma d'Aménagement et de Gestion de l'Eau (SAGE)  de la nappe des Grès du Trias Inférieur (GTI) qui alimente le secteur  de Vittel-Contrexéville-Bulgnéville.

Faut-il rappeler que Bernard Pruvost est l’époux de Claudie Pruvost, adjointe de l’ancien maire Jean Jacques Gaultier, Présidente de la CLE du SAGE GTI de 2014 à fin 2016 et sujette à une enquête préliminaire pour prise illégale d’intérêt suite à un signalement d’AntiCOR et du Collectif Eau 88 !

 

Mais je vous renvoie aux précédents articles de L’eau qui mord et vous souhaite bonnes lectures !

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LIRE Plus de détails sur les liens de Bernard Pruvost avec la CCTE

 


Le Collectif réuni à Valfroicourt pour définir sa stratégie de concertation !

Réunion du Collectif à Valfroicourt 16 novembre 2018

 

Plus de 50  personnes se sont rassemblées hier soir à Valfroicourt, dans la salle communale prêtée gracieusement par la municipalité.

L'objectif était d''échanger sur la stratégie du Collectif vis à vis de la Concertation Publique Préalable qui démarrera le 13 décembre à Vittel.

 

Bien sûr nous affinerons les stratégies à l'issue de la première journée, selon son déroulement. En attendant il est convenu :

1) d'éditer un abécédaire facile à s'approprier avec un langage clair, en argumentant sur les faits

2) de participer en masse aux réunions physiques

3) de défendre les positions du collectif (moratoire des décisions en attendant des données plus précises sur le fonctionnement de la nappe secteur sud-est, non aux transferts d'eau (sud-est et nord) ,arrêt de l'embouteillage Bonne source par Nestlé).

 


Épuiser l'eau, d'une manière ou d'une autre !

Novembre 2018

 

 «Au Turkana, dans le nord-ouest du Kenya, l’eau est un trésor. Elle est aussi devenue une richesse stratégique pour un pays en plein boom économique. Dans cette course effrénée vers la modernité, les populations locales paient la rançon terrible du progrès. »

 Nestlé est présente depuis 1967 au Kenya où elle produit notamment du naisscafé, pour le marché local et l’export.

 En mai 2018, la multinationale  a « réorganisé ses activités » en Afrique subsaharienne … et fermé un bureau à Nairobi (100 personnes dont une majorité de kenyans « remerciés pour leur travail formidable »). Elle compte s’étendre sur l’Afrique australe, le centre ouest et l’Afrique équatoriale.

 S'il est vrai  que la production d’un kg de café torréfié nécessite 21 000 litres de flotte soit 140 litres par tasse, les africains n’ont pas fini de manquer d'eau ! Sans doute n’auront-ils jamais les moyens d’en acheter mais peu importe, cette question est « hors sujet » comme on dit à Vittel. Seule compte la sauvegarde de l’activité économique du fabricant de niaisscafé  ! Compétitivité, flexibilité, emplois… On connaît la chanson !

 Au Kenya comme en France, la stratégie de communication de Nestlé est la même ou presque : «santé et bien-être», « éducation »... mais sans « plantation d’arbres »  ni « programme zéro pesticide » !

 Nestlé veut coacher les parents par sms (672 millions de personnes connectées 2 G) en leur rappelant ce qui est bon pour leur progéniture. Objectif : « créer 50 millions d’enfants en meilleure santé d’ici 2030 ».  50 millions de consommateurs sans compter leurs parents, ça promet de juteux dividendes pour les actionnaires  !

 Nestlé veut aussi œuvrer pour « l’autonomisation des femmes » et en a touché un mot à l’ONU. Ah ! La mission civilisatrice des multinationales !!!  Rendons grâce à Nestlé ! Gloire au bienfaiteur des Africain.es !

Cet exemple de Nestlé  illustre la stratégie économique de l'ensemble des multinationales qui colonisent la planète. Le modèle productiviste censé être "compétitif" sur le "marché" mondial est mortifère. Il détruit la planète en épuisant ses ressources naturelles (dont l'eau), en polluant, en esclavagisant les populations (capitalocène). Il est urgent de passer à un autre système où l'économie est au service de l'écologie. Une économie sociale et solidaire, respectueuse du vivant et de l'intérêt général... et non des multinationales et de leurs actionnaires !

 

PS : pour revenir au café, si vous aimez en boire du vrai, pourquoi ne pas soutenir plutôt les petits producteurs, par exemple via "Echanges solidaires"qui distribue l'excellent "café rebelle zappatiste" d'une coopérative Chiapas au Mexique ? 

 

 Liens Nestlé  Kenya (originaux en anglais)  

https://www.nestle-ea.com/en/ourcountries/kenya

 https://www.standardmedia.co.ke/business/article/2001282282/fear-of-retrenchment-as-nestle-shuts-regional-office-in-nairobi


Vittel, Joinville, même combat !

Novembre 2018

 

 Le média Reporterre publie un article intitulé «En Haute-Marne, l’industrie nucléaire veut blanchir son linge dans l’opacité ».

 Qu’est-ce que cet article vient faire dans L’eau qui mord ?

 Quel rapport entre les transferts d’eau sur Vittel  et la  laverie nucléaire  de Joinville ? Un même combat pour sauver l'eau !

En effet, n’existe-t-il pas des analogies entre le projet de transferts d’eau sur Vittel (pour permettre à Nestlé de poursuivre son exportation de bouteilles d’eau Vittel Bonne source) et celui d’implantation d’une laverie nucléaire à Joinville (sous-produit du projet Cigéo d’enfouissement des déchets à Bure) : 

-          mise en danger d’un bien commun vital, l’eau du robinet des habitants 

-          "petites cités de caractère" situées en zone rurale donc en voie de désertification, avec démographie en baisse, précarisation et chômage en hausse 

-          féodalisme, omerta 

-          multinationales avides de profits (pléonasme), l’une suisse, l’autre américaine 

-          menace sur le vivant, ici par l’assèchement, là par la pollution nucléaire 

-         majorité des élus et élues complices ou muets résignés 

-          autorités administratives aux ordres 

-          arrosage de certaines communes des communautés par les promoteurs des projets 

-          maintien de la population dans l’ignorance des véritables enjeux, stratégies, décisions… 

-          influence sur les enfants avec interventions dites « éducatives » dans les écoles, les lieux de loisirs… 

-          concertation ou enquête publique bidons, comme dans les autres grands projets inutiles ? 

Ce qui est sûr, c'est qu'il existe un point commun très positif : à Joinville comme à Vittel, des collectifs de citoyennes et citoyens se sont constitués pour s’opposer à ces projets irresponsables, écocides !

 Défendons l’Eau Bien Commun !

 Soutenons, rejoignons les Collectif eau 88 et Joinville lave plus propre !

 collectifeau88@gmail.com

joinville.lave.plus.propre@gmail.com

https://www.facebook.com/joinville.lave.plus.blanc/

 

Et puis, Bure n’est qu’à 60 km à vol d’oiseaux de Vittel… et les risques d’impact du projet de nucléarisation de la Meuse et de la Haute Marne sont plus qu'inquiétants… mais sur ce sujet aussi, écoutez le silence assourdissant des représentants de l’Etat et des élus des Vosges !

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Café citoyen à St Dié - L'eau à Vittel, un bien commun menacé !

Quarante personnes s’étaient déplacées pour échanger avec les 4 pilotes du Collectif Eau 88. Daniel, organisateur de la

soirée aurait préféré un public plus nombreux. Certes, mais cela veut quand même dire que 40 personnes se sont senties concernées par ce sujet de l’eau qui va bien au-delà de leur intérêt immédiat. La qualité était donc au rendez-vous chacun ayant conscience de la gravité de la période et des enjeux. La preuve : 24 nouveaux adhérents au Collectif (individus, couples, familles).


CLE du 25 octobre - Processus de concertation

Les propositions pour le processus de concertation publique préalable ont été adoptées majoritairement, les membres du Collectif ont voté point par point contre ou se sont abstenus à l’exception du sujet de la durée, 72 jours, qui nous a semblée correcte.

 

La concertation se déroulera selon deux  modalités :

 o   des contributions sur internet de début décembre à fin février

 o   des réunions publiques et des ateliers : 4 dates sont aujourd’hui prévues : 11 décembre, 17 janvier, 24 janvier, 14 février

 Les réunions publiques et ateliers se dérouleront exclusivement à Vittel et Contrex, ce que nous avons regretté. La durée des ateliers est passée de 2 à 3h à la demande des garants, ce qui nous a semblé judicieux.

 

L’hydrogéologue du BRGM a présenté dans l’intégralité les documents qui avaient été simplement survolés le 3 juillet ((vous avez eu ces documents à l’issue de la CLE du 3 juillet) avec des conclusions nouvelles :

 1)      Le fonctionnement de la nappe des GTI sud-est est plus complexe que supposé

 2)      Nécessité de disposer de données supplémentaires

 3)      Selon le volume des prélèvements la baisse des niveaux d’étiage des ruisseaux irait de 2% (prélèvement de 125 000 m3 jamais envisagés) à 9% (prélèvement de 1 M de m3 (rappel :il est envisagé de prélever entre 500 000 et 1 M de m3)

 4)      Le modèle de fonctionnement de la nappe des GTI sud ouest est toujours valide

 Ces conclusions ont refroidi l’assistance et suscité le courroux du DDT d’autant plus que JF Fleck l’avait contré sévèrement sur le sujet de la drainance des Muschelkalk vers les GTI, et qu’un élu s’était étonné que « si on ne mettait pas d’eau du Muschelkalk [type grande source] au robinet des Vitellois, il ne voyait pas pourquoi on continuait à mettre l’eau du grès vosgien en bouteille ».

 

 LIRE MODALITES DE LA CONCERTATION

 


Nestlé "parmi les pires pollueurs" !

Octobre 2018

 

 Dans cet article d'avril 2018, Greenpeace Canada identifie Nestlé « parmi les pires pollueurs » de plastique. L’annonce de Nestlé de « produire des emballages 100% recyclables ou réutilisables d’ici 2025 » est qualifiée par l’ONG de « verdissement de façades ». Le verdissement du recyclage par Nestlé, c’est comme le verdissement de la protection de la ressource en eau, rien que des « paroles, paroles, paroles » !!!

 Petit rappel "historique" sur Vittel-Nestlé et le plastique roi : « Vittel sera le premier en 1968 à révolutionner l’industrie de l’eau minérale naturelle en introduisant les premières bouteilles en PVC…. Contrex suivra une année plus tard... Les eaux du groupe Nestlé se convertiront au PET en 1995. Les pressions écologiques belges et allemandes poussent les producteurs à travailler sur les concepts de bouteilles réemplissables ou réutilisables et sur le recyclage du matériau PET… Encore faut-il pouvoir en collecter suffisamment pour justifier économiquement le recyclage et le réemploi ». Avec le plastique, « l’entreprise connaît le succès » ! Elle passe de « 463 millions de cols en 1970 à plus d’un milliard de bouteilles en 1990 » (en même temps que l'emploi commence à chuter de manière vertigineuse) !

Ce petit historique est extrait de « Vittel Petit Dictionnaire Encyclopédique Illustré », édité en 2004 par l’ « association Vittel encyclopédie » ( ?) grâce à de « généreux donateurs » dont la Ville de Vittel (maire JC. Millot), le Conseil général, le député JJ. Gaultier, Guy de la Motte Bouloumié, Nestlé Waters…. Cette encyclopédie à la gloire des Bouloumié et de Nestlé est disponible à la médiathèque de Vittel.

 50 ans après le lancement de l’embouteillage plastique par Guy de la Motte puis Nestlé (actionnaire depuis 1969), on mesure l’ampleur des dégâts : pollution par le plastique, surexploitation de la ressource en eau à Vittel avec assèchement en cours de la nappe des GTI (sans parler des deux autres nappes Hépar, Vittel-Contrex car nous n'avons accès à aucune information sur leur niveau actuel) !

Il y a 50 ans, Guy de la Motte Bouloumié, Nestlé,le gouvernement, les représentants de l'Etat, les élus n’ont pas évalué l’impact de leur stratégie « révolutionnaire » ! Et on nous demande de leur faire confiance aujourd’hui ?
HALTE à la privatisation et au pillage industriel de l’eau, bien commun vital pour les habitants !
HALTE à la pollution par le plastique !
NON aux transferts d’eau sur Vittel !
NON au renouvellement de l’exploitation de la nappe des GTI par la multinationale Nestlé (échéance du permis en cours en 2020) !

 


Le député de Vittel-Nestlé plus ou moins zéropesticide !

Octobre 2018

 

 A l’heure où résonne l'appel des coquelicots, rappelons que le député LR Jean-Jacques Gaultier,  serviteur de Nestlé, hér'eau de la Vigie de l’eau, champion zérophyto, sert aussi les lobbies de pesticides !

 En mai 2018, dans le cadre de la loi sur « l’équilibre dans le secteur agricole et alimentaire », il a déposé un amendement refusant d'étendre l'interdiction de tous les néonicotinoïdes aux autres substances ayant des modes d'action identiques ! Cet amendement LR n'a pas été soutenu car il existait des amendements LREM identiques proposés dans le même temps… votés de concert !  Il est intervenu également pour monter au créneau contre un amendement FI demandant l'interdiction de rabais sur les pesticides. Et, de fait, c'était pour aller dans le même sens que les lobbys de néocides !

 Ça fait tache pour un docteur ! Ça fait tache pour le premier défenseur du « programme zéro pesticide » d’Agrivair-Nestlé à Vittel !!!


A l’heure du changement climatique, il doit être permis de sauver notre eau du robinet !

Octobre 2018


Le permis d’exploitation de l’eau de VITTEL Bonne source se termine en juillet 2020. Comme par hasard, l’échéance du permis et celle de la validation du SAGE coïncident !

 

Mais les pouvoirs publics et la CLE n’en ont jamais parlé et le public a découvert le pot aux roses cet été seulement !

 

NESTLE a obligation de déposer sa demande de renouvellement au moins deux ans avant l’échéance du permis. C’est à dire maintenant !

 

Où en est ce dossier ? La question doit absolument être éclaircie d'ici la concertation publique.

 

Car il est temps de mettre fin à l'embouteillage de l'eau des Grès du Trias Inférieur !!!

 


Exercice de calcul pour la prochaine CLE...

Octobre 2018

 

Le collectif eau a travaillé avec un hydrogéologue indépendant. Cet expert est d’avis que, si la fameuse recharge de l’aquifère des grès du sud-est vosgien semble énorme, l’essentiel (80%) s’écoule dans le réseau hydrographique de surface. La quantité d’eau disponible dans le secteur de VALFROICOURT est donc plus faible qu’annoncée par les experts de la CLE… D'où la petite faiblesse du projet SAGE qui prévoit d’aller chercher de l’eau ailleurs en été, au nord à REMOVILLE, dans les calcaires du Dogger, sur le territoire du Syndicat des eaux du Vraine et Xaintois. Est-il nécessaire de surcroit de rappeler le contexte climatique qui s’affirme et dans lequel nous vivons...

Le Collectif eau a demandé par écrit au BRGM et à la société Artelia qu’ils communiquent enfin leurs modalités de calculs de cette fameuse "réserve" d'eau disponible… On attend leur réponse avec impatience ! 

 


Faut-il sauver le soldat Vigie ?

Octobre 2018

  

Portée sur les fonts baptismaux en 2010 par Jean Jacques Gaultier et royalement installée sous la galerie thermale en 2011, l’association La Vigie de l’Eau serait au bord de l’assèchement avec un déficit de 61 000 euros en 2017 ?!

 Le 27 septembre 2018, le conseil municipal décide de lui faire cadeau des loyers et charges diverses. Le coût global de la facture pour les contribuables vittellois n’est même pas évoqué.

 

Ce n’est pas le premier cadeau de la ville de Vittel à la Vigie. En 2015, le conseil vote à l’unanimité un rabais sur le bail initial daté de 2011 : le loyer de 24 000 € par an sur une durée de 12 ans est converti en loyer de 12 000 € par an sur une durée de 22 ans avec en prime 15 000 € pour financer des travaux d’amélioration des locaux ! Micmac Passepasse… « Au final, le montant du loyer perçu sera identique » précise le maire ! Sacré JJ !!!

 

Mais pourquoi veulent-ils sauver le soldat Vigie , l’ex maire et à sa suite le maire et tous les conseillers et conseillères sauf Claudie Pruvost qui n’a pas pris part au vote ? Parce que « la Vigie, reconnue d’intérêt général pour sa qualité et ses compétences uniques dans le Grand Est, constitue une référence institutionnelle » (sic) !

 

La Vigie de l’eau, « d’intérêt général » ? JJ nous prend pour des benêts !

 En 2007, cette association est créée à l’initiative de Nestlé sous le nom « Les Eaux et Les Hommes ». Elle est alors présidée par Jean Duchemin ex directeur de l’embouteillage de Vittel.

 

En 2010, la Commission locale de l’eau (CLE) est mise en place pour élaborer un Schéma d’aménagement et de gestion de l’eau (SAGE) dans le but de résoudre le problème du déficit de la nappe des Grès du Trias inférieur (GTI). La CLE a pour premier président Jean Jacques Gaultier, député, conseiller général des Vosges pour le canton de Vittel, première ville bénéficiaire des taxes sur les bouteilles produites par Nestlé waters. L’élu local UMP n’a qu’un seul objectif : positionner La Vigie auprès de la CLE.

 

De 2010 à 2017, l’association La Vigie de l’Eau est chargée par le préfet de piloter la recherche de solutions par la CLE. Cette officine de Nestlé est présidée par Bernard Pruvost, ex directeur recherche et développement Nestlé Waters Vittel, directeur Nestlé international.

 

De 2014 à 2017, la CLE est présidée par Claudie Pruvost, nouvellement élue conseillère départementale (Jean Jacques Gaultier lui « cède » la place pour se représenter aux élections législatives qu’il perd). Cette adjointe au maire de Vittel est également l’épouse de Bernard Pruvost président de la Vigie de l’Eau. En 2016, ANTICOR adresse un signalement au procureur pour suspicion de prise illégale d’intérêt (deux ans après, on attend toujours les résultats de l’instruction…).

 

Fin 2017, c’est la fin de mandat de la première CLE.

Sous la pression du Collectif eau 88 qui alerte et s’oppose aux fausses solutions du SAGE, Claudie Pruvost renonce à candidater à la présidence de la nouvelle CLE et la Vigie de l’eau n’est pas reconduite dans sa mission de maître d’ouvrage. Mais l’association conserve son activité d’influence auprès du public, des écoles… et continue de distiller sa communication trompeuse sur les origines du déficit d’eau et les économies à réaliser !

 Claudie Pruvost est remplacée par Régine Bégel, autre conseillère départementale des Vosges.

 La Vigie de l’eau, officine de la multinationale Nestlé, est remplacée par le Conseil départemental...

 Les figures changent mais les “solutions” préparées par la Vigie restent et sont simplement remises en forme, à prix d’or sans doute, par le groupe privé Artélia.

 

Ces fausses solutions, nous les connaissons ! Transferts, transferts, transferts ! Depuis l’est et le nord (au sud, c’est déjà fait) ! Car Nestlé conserve la CLE du SAGE et fait preuve d’une soif inaltérable !

 

Alors, non Monsieur l’ex maire, ex conseiller général, député nestlé, la Vigie de l’eau n’a rien à voir avec l’intérêt général !

 

Elle officie pour l’intérêt de la multinationale Nestlé… en même temps que la filiale Nestlé-Agrivair et deux autres officines : “Plaine de Jardins” et “Eco plaine ex Terre Eau”, présidée elle aussi par Bernard Pruvost (mais c’est une autre histoire…) !

 

Alors quoi, Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs du Conseil municipal, n’avez-vous rien de mieux à faire, pour l’intérêt général, que de sauver le soldat Vigie ?!!

 LIRE PV CONSEIL MUNICIPAL DE VITTEL 27 SEPTEMBRE 2018  (point 8, pages4-5)

LIRE PV CONSEIL MUNICIPAL DE VITTEL 5 JUIN 2018 (point 6, pages 5-6)

LIRE PV CONSEIL MUNICIPAL DE VITTEL 5 FEVRIER 2015  (point 8, pages 4-5)  

 

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Sous la forêt, la source...

26 septembre 2018

 

A la projection du film « Le Temps de la forêt » , suivie d’un débat animé par un syndicaliste du mouvement « SOS forêt », L’eau qui mord a pris la parole pour alerter le public sur le partenariat public privé entre l’ONF et Nestlé, propriétaire de quelques 300 ha de forêts sur le « territoire Vittel-Contrex-Hépar ». Ce partenariat vise « à protéger la ressource en eau par le renouvellement de la forêt ».

Car Nestlé exploite l’eau de 3 nappes à Vittel (Gîte A = Hépar ; Gîte B = Contrex, Vittel Grande source ; Gîte C = Vittel Bonne source).La finalité du partenariat est de permettre à la multinationale Nestlé Waters de protéger « ses » ressources qu’elle prétend « puiser sans épuiser » ! Sauf que…

Il est de notoriété publique que le niveau de la nappe 3 baisse… (le niveau des nappes 1 et 2 n’est pas connu du public, secret industriel oblige ; Nestlé est seul à pomper dans ces 2 nappes à quelques exceptions près...). Cette nappe fournit l’eau embouteillée par Nestlé sous la marque Vittel-Bonne source (25% de la production) ainsi que l’eau du robinet des habitants, l’eau industrielle de la fromagerie l’Ermitage, l’eau industrielle de Nestlé, l’eau des collectivités et cultivateurs, l’eau de l’industrie touristique (golf du club Med, hippisme…).

Et oui, le niveau de la nappe 3 baisse dangereusement au point que la population est menacée de manquer d’eau potable !Les autorités appellent à la « concertation » pour trouver des « solutions ». Sauf que la « solution », votée par la CLE du SAGE le 3 juillet dernier, consiste à aller piquer l’eau des voisins - Valfroicourt, Moréville- , la transférer par pipe-line à Vittel pour la faire boire aux habitants en remplacement de l’eau qu’ils ont naturellement sous leurs pieds. Tout ça pour permettre à la multinationale de continuer ses prélèvements et ses exportations d’eau en bouteilles plastique…qui ne rapportent rien aux communes puisqu’elles sont exonérées de taxes !

Les habitants ne sont pas d’accord et s’organisent en Collectif collectifeau88@gmail.com !

Conclusion  : le ppp avec l’ONF ne sert qu’au verdissage de la politique d’accaparement des ressources en eau par Nestlé ! L’eau qui mord a appelé les syndicalistes de SOS Forêt à soutenir les habitants en lutte contre Nestlé, à converger avec la lutte du Collectif eau 88 !

 

VOIR BANDE ANNONCE DU FILM

 


Le Collectif demande à être associé aux modalités d’élaboration de la Concertation publique

18 septembre 2018

 

Suite à la nomination des garants le 12 septembre, le Collectif écrit au conseil départemental pour être associé à l’élaboration des modalités de la concertation.

 

La réponse est étique  et affligeante.

 LIRE REPONSE PRESIDENTE CLE


Garants de la concertation ?

Septembre 2018

 

Les garants de la concertation publique préalable sur le SAGE GTI ont été nommés le 12 septembre par la Commission nationale de débat public.

 

Visiblement, voilà un dossier "au contexte très conflictuel" qui ne va pas tarder à prendre une ampleur nationale... Jugez-en plutôt !

 

Philippe QUEVREMONT « garant expérimenté» est marqué par ses rapports sur Sivens, Notre Dame des Landes, Bure, Algues vertes… Il est identifié comme «membre actif du lobby de l’eau ». Depuis qu’il est à la retraite, il officie comme « garant » pour la Commission nationale des débats publics. Il s’est notamment occupé des boues rouges d’Altéo alumine, Europacity... Cet été, il a été nommé sur le dossier des déchets nucléaires à Bure et, presque en même temps, sur le SAGE GTI à Vittel (ces deux dossiers auraient-ils un lien ? voir publication L'Eau qui mord "Vittel, l'eau au goût atomique ?")

 

Désiré HEINIMANN, « garant tout court » est responsable du développement et de l’aménagement du monstrueux EuroAirport Mulhouse Bâle. Il ne doit pas être très éloigné de Vevey celui-là !

 

Avec des "garants" pareils,,cette "concertation" s'annonce déjà comme une "provocation'"! 

 


Mais que font les politiques ? (2)

Mais que font les politiques (2) ? 10 septembre 2018

 

Contrairement aux députés La France Insoumise, le député Les Républicains Jean-Jacques Gaultier n’a pas questionné le gouvernement sur le manque d’eau lié principalement à la surexploitation de la nappe par Nestlé. Rien d’étonnant car il connait "le dossier" de longue date. Il a assuré la première présidence de la CLE (2010-2014) qui est depuis le début dans les mains de la multinationale ! C’est lui qui a préparé l’arrivée de la Vigie de l’eau en 2010 puis celle de Claudie Pruvost en 2014  ! (voir publication de L’eau qui mord  « Nestlé a la CLE »)

 

Par contre, Jean-Jacques Gaultier s’est inquiété de la « baisse des moyens financiers des distributeurs » du fait que « la réduction de débit et la coupure d’eau ne sont pas autorisés en cas d’impayés ». Constatant à regret que « l'eau est un bien alimentaire et non une dette alimentaire », le député a adressé une question écrite au gouvernement pour lui demander un changement du statut de l’eau autorisant les coupures d’eau en cas d’impayé. Le député vittelois anticipe sûrement car, avec les transferts d'eau et la flambée du m3, les impayés risquent d’exploser à Vittel !

Conclusion concernant les politiques de l'Assemblée nationale : tandis que certains bataillent pour la sauvegarde du bien commun et la priorité d’usage de l'eau aux habitants… d’autres agissent en hypocritement pour la privatisation des nappes par Nestlé... et celle des canalisations par Suez, Véolia, Saur ... conformément à la doctrine de Peter Brabeck affirmant que l’eau est un bien marchand comme les autres !

 

Note : J'avais choisi d'illustrer cet article par le logo du parti Les Républicains, mais ce logo s'affichant systématiquement lorsque je poste le lien de cette page du site L'eau qui mord (comment, pourquoi ?), j'ai été obligée de le retirer !


Mais que font les politiques (1) ?

10 septembre 2018

 

S'agissant des députés, les seuls à s'être jusqu’à présent publiquement saisis du problème d'eau de Vittel sont ceux du groupe La France Insoumise. Merci à eux !

 

 La question au gouvernement du député Bastien Lachaud 

 La question au gouvernement du député  Loïc Prudhomme

 L'intervention en commission du député  Lachaud

 L'interpellation du ministre Hulot par le député Prudhomme

 Le blog du député Jean Luc Mélenchon 


Jour de marche à Valfroicourt, Porte du désert

8 septembre 2018

 

Le jour de la marche mondiale climat, 200 personnes se sont rassemblées à Valfroicourt (Vosges) pour s’opposer aux transferts d’eau vers Vittel

 

En cette période de réchauffement climatique, c’est folie de laisser Nestlé pomper l’eau alors que la baisse de niveau de la nappe est alarmante. C’est folie de laisser partir l’eau à des milliers de km et de la perdre à jamais…

 

C’est folie de produire tant de plastique, de le transporter avec autant de camions, pour qu’il finisse par empoisonner la planète toute entière.

 

En cette période de réchauffement climatique, c’est folie de laisser NESTLE exploiter progressivement la totalité des ressources en eau du secteur. La multinationale pompe en effet dans les trois nappes dont elle vend l’eau sous les marques HEPAR (nappe 1), VITTEL Grande source et CONTREX (nappe 2), VITTEL Bonne source (nappe 3).


Depuis 1970, les autorités ont connaissance du déficit de la nappe
des Grès (nappe 3). Malgré cela, en 1990, elles ont autorisé Nestlé à exploiter cette eau « en tant qu’eau minérale naturelle » pendant 30 ans (ces autorités s’appelaient Evin/Rocard/Mitterrand) ! 

 

Cette autorisation d'exploitation arrive à échéance en juillet 2020.


Où en est la demande de renouvellement de permis ?
Quelle est la position du gouvernement actuel ?


Et celle des élu.e.s ?

 

Ils n’ignorent plus la situation depuis que Madame la présidente de la CLE les a briefés le 10 juillet lors d’une grand-messe à la comm-comm ! Suivront-ils les conseils du Hér’Eau Hulot l’ex alibi des lobbies ? Sauront-ils résister à la pression des "importants", défendre l'accès prioritaire de l'eau aux habitants, fermer la porte au désert de sécheresse, désert économique, désert humain ?

 

A suivre… 

 


Rassemblement Porte du désert

Valfroicourt - 8 septembre 2018

 200 personnes se sont rassemblées pour une inauguration festive de la porte du désert et dire NON aux transferts d’eau votés par la CLE le 3 juillet, OUI à la priorité aux habitants.

L’ensemble des impressionnants monuments de paille créés par Jean-Marie, agriculteur à Valfroicourt, est situé au bord de la route nationale  d’Epinal à Vittel (passage de 6000 véhicules par jour).

 La tv suisse avait assisté à l’installation d’un monument.

 viaVosges tv a couvert l’évènement

 


L'ex PDG de Vittel sort de sa réserve !

19 Juillet 2018

 

 Après la scénarisation de la communication post CLE par  les  duettistes  le 3 juillet (présidente de la CLE / directeur Agrivair-Nestlé)…Après le sans voix le 10 juillet (vice président de la CLE)… Après le préfet le 13 juillet (assisté du président du conseil départemental, présidente de la CLE…)… Voici , le 19 juillet, l'ex patron de la Société des Eaux de Vittel Guy de la Motte Bouloumié, ex PDG, ex maire de Vittel, ex conseiller général du canton, ex conseiller régional, exploitant forestier. Il a bien voulu accorder une interview à Vosges matin qui qualifie cet important de « figure emblématique, mémoire vivante et légitime de Vittel » (n’en jetez plus !!)

 

La machine de guerre Nestlé tire donc sa dernière cartouche avec cette « pensée » rare, censée mettre fin à « l’affolement » (mais qui est affolé au juste : Nestlé, les autorités ?).

 Le Collectif eau 88 n’a pas manqué de réagir aux propos de l’Ex.

 L’eau qui mord rappelle ce que l’héritier de la dynastie  Bouloumié laisse notamment comme grosse trace derrière lui :

- 1968 : passage à l’embouteillage plastique et à l’exportation massive d’eau et de matières polluantes dans le monde entier
- 1969 : ouverture du capital de l’entreprise à la multinationale Nestlé qui le gobe à 100% en 1990.
- Évolution en cours depuis : report progressif de toutes les activités privées non rentables sur la collectivité ; siphonnage et privatisation systématique des ressources en eau jusqu'à plus soif.

 Vittel n’échappe pas au sort des entreprises du capitalisme industriel converties au capitalisme financier… Et voilà Vittel en passe de devenir une friche thermale, friche touristique…. avec la complicité silencieuse ou muette des autorités, de la majorité des élu.es, des industriels, de Guy de la Motte..

 

Alors, chantons tous en cœur : Rendons grâce à GDLMB, et Gloire à Nestlé Waters ?!!!  

 


A propos de Guy de la Motte Bouloumié

19 juillet 2018

 L’ex PDG de la Société des eaux de Vittel sort de sa réserve. Analyse de son interview par le Collectif eau 88.

 

« GDLMB - "L’État, garant de la loi, est là, de toute façon, pour veiller. »

CE88 - Que dire de l’Etat quand il n’a pas réagi pendant des années aux dépassements d’autorisation de l’ermitage (entre 150 et 250 000m3/an de 2002 à 2012 !), pour finir par régulariser la situation à 650 000m3 …. Que dire de l’Etat qui connait la situation de déficit de la nappe depuis les années 70 et qui a laissé la surexploiter en distribuant les autorisations, à la Sté des Eaux de Mr Bouloumié comme à Nestlé…

 

GDLMB - « Il faut voir les choses dans le cadre de l’intérêt général ».

CE88 - C’est précisément au nom de l’intérêt général que les associations, les élus et les citoyens s’opposent aux transferts d’eau envisagés.

 

GDLMB - «[Il faut voir] l’intérêt des populations locales d’une part, et l’intérêt économique d’autre part ».
CE88 - Oui, mais il y a des priorités à respecter sur le plan de l’éthique mais aussi rappelées par la loi (usage prioritaire pour les populations) et l’intérêt général n’est en aucun cas la somme des intérêts particuliers…

 

GDLM - « Il faut parler avec des dossiers sérieusement constitués et pas seulement quelques bribes de connaissances acquises à tort et à travers. »
CE 88 - Ce procès d’intention est grave. Nous connaissons parfaitement nos dossiers. Tout ce que nous affirmons est vérifiable dans les rapports et comptes rendus de la CLE, et personne jusqu’alors n’a pu nous contredire.

 

GDLMB - « La question du GTI et de son renouvellement est une chose que l’on connaît ».
CE88 - En effet, Mr Bouloumié connait bien ce déficit puisqu’il y a largement participé avec la Sté des Eaux avant Nestlé, de 1979 à 1992, pour les eaux de process : 1.5 millions de m3/an !

 

GDLMB - « Mais beaucoup parlent, racontent des choses qui relèvent parfois du délire complet. Mais jusqu’à présent, il n’y a jamais eu de coupure d’eau. Donc, pas d’affolement ! »
CE88 - Le chantage aux restrictions pour les usages domestiques ne relève pas du délire mais émanent des propos du Préfet !

 

GDLMB - « L’eau dite Bonne source qui est exportée vers l’Allemagne par Nestlé, représente un intérêt économique important pour notre région. Des recettes tombent dans le panier public, caisses de l’État et de la commune. »
CE88 - Mr Bouloumié oublie de préciser que l’exploitation de Bonne Source n’a aucune retombée financière sur le territoire (exonération de la surtaxe liée à l’exportation)

 

GDLMB - « Toutes ces campagnes qui sont faites en ce moment pour faire parler de soi, ce n’est pas très sain… ».
CE88 - Nouveau procès d’intention inacceptable que de qualifier ainsi les différentes campagnes d’information à destination des citoyens tenus jusqu’à présent à l’écart de toute information ! On peut alors se demander : pour qui « roule » aujourd’hui Mr Bouloumié ?

 

GDLMB - « Il faut de la mesure dans cette affaire ».
CE88 - Il faut ajouter le sens de l’intérêt général, du respect de la ressource en eau bien commun à tous, de sa pérennité pour les générations futures et de son caractère inaliénable. »


Lettre ouverte au préfet suite à la CLE du 3 juillet

Juillet 2018

 

Après la CLE du 3 juillet chaque association du Collectif demande au Préfet de faire cesser l’embouteillage de Vittel Bonne Source par Nestlé (exemple courrier de VNE)

 

 LIRE LA LETTRE DE OISEAUX NATURE AU PREFET


Réplique du Collectif à la communication scénarisée par la présidente de la CLE et Nestlé le 3 juillet

CLE du 3 juillet 2018

 

Dans les interviews du 3 juillet réalisées par Vosges TV et Vosges matin dans les locaux du Conseil départemental des Vosges, on a pu voir la présidente et le vice président de la CLE vanter les décisions du jour, en même temps que le directeur d'Agrivair Nestlé - non membre de la CLE- tenait le même discours enregistré quelques minutes plus tôt !

 

Les pilotes du Collectif eau 88 n'ont pas vraiment apprécié cette "communication scénarisée par le bureau de la CLE et Nestlé"... Ils l'ont écrit à Mme Begel avec double au Procureur de la République, au Préfet, aux membres de la CLE, au CESER Grand Est, aux médias et puis à AntiCor !

 

La présidente de la CLE a répondu illico presto au Collectif : rien sur le fond, tout sur la forme, comme d’habitude ! N’empêche qu’elle valide de façon implicite les possibles conflits d’intérêt et surtout la scénarisation de la communication du Bureau de la CLE et de Nestlé Waters !!!

 

 

Lettre du Collectif à la présidente de la CLE

 Courrier Présidente CLE 5 juillet 2018.pdf

LIRE LETTRE PRESIDENTE CLE AU COLLECTIF EAU 88

 


Ambiance à la manifestation du 3 juillet 2018 !

200 personnes se sont rassemblées devant le Conseil départemental des Vosges à Epinal pour protester contre la décision de la CLE de transférer de l'eau des territoires voisins pour alimenter les populations de manière à laisser Nestlé Waters pomper dans la nappe des GTI déjà fortement en déficit.

Un grand merci à  Michel , membre du Collectif eau 88 et réalisateur de cette magnifique vidéo !

 



CLE du 3 juillet : déclaration du Collectif Eau 88

 

 

Déclaration du Collectif Eau 88 devant la PRESSE et les manifestants avant l’entrée en réunion de la CLE et déclaration devant les membres de la CLE au début de la réunion.

 

 

"Nestlé Waters prend l’eau !"

 

En quelques semaines le contexte du SAGE GTI s’est profondément transformé.

 

·        Les médias allemands, nationaux et locaux français, ont relayé les inquiétudes du Collectif Eau 88 et fait comprendre à la population qu’il était tout simplement impensable de substituer l’eau du robinet des populations par une eau venue d’ailleurs pour permettre à Nestlé de poursuivre son embouteillage comme si de rien n’était

 

 

·        La justice a parlé au nom du procureur de la République d’Epinal qui, après 18 mois d’investigation estime que « L’enquête pénale tend à démontrer que, lors du processus d’élaboration du schéma d’aménagement et de gestion de la nappe GTI par la commission locale de l’eau, des faits pouvant recevoir la qualification pénale de prise illégale d’intérêts sont susceptibles d’avoir été commis par Claudie Pruvost et l’association Vigie de l’eau [présidée par son mari, cadre dirigeant de Nestlé Waters International au moment des faits – NDLR] » affirme le procureur, via un communiqué de presse. Pour ces faits, la peine maximale encourue est de cinq ans d’emprisonnement et 500 000 € d’amende. L’agence française anti-corruption a confirmé l’analyse du parquet d’Epinal

 

·        Par ailleurs Conseil départemental et Préfecture viennent de découvrir que ce type de décision doit être précédé d’une « consultation publique préalable » depuis la loi de 2016. Ainsi on veut faire prendre une décision structurante à la CLE, puis organiser la consultation publique puis faire procéder à une validation définitive, c'est-à-dire décider après comme avant ! Inventons le terme de « consultation publique postalable » !

 

·        La population prend conscience, grâce à la synergie des médias et aux réunions publiques organisées par le Collectif Eau 88, de la situation et se mobilise, en France et en Allemagne

 

-          3 réunions publiques organisées par le Collectif Eau 88 ayant mobilisé 450 personnes

 

-          130 000 signatures sur la pétition allemande demandant à Nestlé de sortir du commerce de l’eau

 

-          35 000 signatures sur la pétition vosgienne du « Collectif Eau de l’Ouest Vosgien » mise en ligne il y a à peine 2 semaines

 

-          Des dizaines de lettres à la présidente et aux élus de la CLE, dont 2 maires courageux

 

-          La présence massive de la population ici, aujourd’hui, dans la rue, devant le conseil départemental

 

Ainsi, il est suspect qu’aujourd’hui, Préfet et Conseil départemental s’acharnent à vouloir nous faire entériner le vote du 26 avril 2016 obtenu sous la présidence de Mme Pruvost… Nous ne participerons pas à ce déni de démocratie et demandons l’annulation de la décision du 26 avril 2016 à l’encontre de laquelle nos 4 associations s’étaient opposées avec fermeté contre la totalité des 42 autres membres, fonctionnant comme un seul homme sous la férule de la préfecture et de Mme Pruvost.

 

Nos revendications sont simples

 

·        Etablir un moratoire pour permettre l’information des populations et des élus, la plupart tenus dans l’ignorance de ce qui se trame

 

·        Refuser le principe même des transferts d’eau du « sud est » vers le « sud ouest vosgien », l’impact environnemental n’ayant même pas été étudié avant la décision, et la disponibilité de la ressource n’étant pas encore validée par le BRGM…

 

·        Rétablir, conformément à la loi de 2006, le principe de priorité d’usage de l’eau pour les populations dans les solutions à élaborer

 

·        Mettre fin à l’embouteillage de « Vittel Bonne Source » abusivement appelée « Eau minérale naturelle » et à tout autre prélèvement Nestlé Waters dans les GTI. Le Préfet des Vosges est compétent pour leur retirer cette autorisation dès aujourd’hui en raison des menaces que cela représentent sur la pérennité de la ressource

 

·        Ce qui imposera de toute façon des modérations de prélèvements de la part de tous, Ermitage et population, dans cette nappe sans, quoi elle ne pourra se reconstituer avant les difficiles périodes, déjà en œuvre, de désordre climatique que nous allons vivre

 

Enfin deux arguments, systématiquement évoqués, sont à déconstruire

 

·        Celui du coût : quelles que soient les déclarations de la puissance publique dans ce domaine, les coûts seront, in fine, supportés par le consommateur / contribuable. Certes on nous dit que Nestlé pourrait généreusement mettre la main au portefeuille. Sommes-nous prêts à vendre le monopole d’exploitation des GTI sud ouest à Nestlé ? Restons dignes !

 

·        Celui de l’économie et de l’emploi : c’est un faux argument. Plus Nestlé embouteille, plus il réduit l’emploi. 4500 emplois en 1975, 900 aujourd’hui dont 150 emplois précaires face à une production de plus en plus automatisée qui a permis de multiplier la production par 5 en 40 ans. De plus, de part son exonération de la surtaxe sur les eaux minérales, l’activité « Bonne Source » ne génère aucune retombées sur le territoire (moins 3 millions d’euros/an !).

 

A signaler aussi une redevance négligeable de 0.108€/m3 versée à l’Agence de l’Eau (soit environ 80 000€ pour ces prélèvements GTI), alors que les collectivités, elles, versent 0.144€/m3 !

 

Représentants de l’Etat, représentants des élus, vous êtes entrains de vous séparer des citoyens, retrouvez le sens du bien commun. »

 


Annonce préliminaire du Collectif à la CLE du 3 juillet

Extrait de l'annonce préliminaire du Collectif à la CLE du 3 Juillet 2018,

devant le siège du Conseil départemental

 

LIRE LA VIDEO

 

 Suite à la demande des personnes présentes  aux réunions publiques de Bulgneville, Vittel et Dompaire, une adhérente du Collectif eau 88 crée ce logo  "L'eau, Priorité aux habitants" pour le rassemblement du 3 juillet devant le Conseil départemental. Bravo et merci !

 


La communication de Nestlé : un enfumage permanent !

Juin 2018

 

Par Hubert Thiébaut, adhérent au Collectif eau 88

 

Depuis que la multinationale Nestlé Waters (N.W.) a racheté la « Société Générale des Eaux de Vittel » à la famille de La Motte-Bouloumié (en 1992) et celle de Perrier à Contrexéville, elle sait procéder à un enfumage permanent de l’information des consommateurs et des habitants du secteur, pour développer son chiffre d’affaire.

 

L’emploi

Pour atteindre cet objectif, NW a su développer les activités les plus lucratives : vendre le maximum de bouteilles d’eau avec le minimum de salariés et se débarrasser des fonctions du thermalisme traditionnel. Nestlé waters fait du chantage à l’emploi. Faux, car on peut constater que plus la quantité commercialisée augmente, plus l’emploi diminue et ceci s’est amplifié avec l’embouteillage de la nappe des GTI à partir de 1992, 4500 salariés en 1975 et 900 à présent (dont 200 emplois précaires).

 

La marque «Bonne Source »

Depuis le rachat de l’entreprise, l’augmentation de la vente d’eau se réalise grâce aux pompages de la nappe des GTI, une eau de consommation courante. Elle est commercialisée sous l’appellation «Vittel Bonne Source ». Une contre vérité et une fausse information : cette eau, puisée à environ 300 m dans une nappe captive, ne correspond à aucune source de surface contrairement aux véritables eaux minérales Hépar, Grande Source, Contrex, qui jaillissent naturellement de la nappe à 40 m de profondeur. Elle est apparemment dénommée « eau minérale » : encore faux, car comme elle est puisée sous la nappe minérale de surface ; on fait croire qu’elle est aussi minéralisée, en utilisant l’image de Vittel et de ses eaux traditionnelles. Cette affirmation voudrait dire que tous les habitants de la région qui sont alimentés par la nappe du GTI boiraient en permanence de l’eau minérale ? D’autre part pour la rendre consommable elle subit un triple traitement contre l’arsenic, le fer et le manganèse !

 

Les apports aux collectivités locales

Les eaux ayant le label thermal sont redevables aux communes sur lesquelles se trouvent les sources, d’une taxe de 5,8 € par m3. N W déclare verser 7 millions d’€ aux communes concernées. Ce que la multinationale oublie de dire c’est que les 800 millions de litres prélevés annuellement sur la nappe du GTI sont exonérés de cette taxe !

 

Une certification en projet

Pour corriger sa mauvaise image d’assécheuse de nappe phréatique, l’entreprise Nestlé Waters annonce qu’elle va faire certifier ses eaux et ses pratiques. Le 7 juin dernier a eu lieu une conférence de presse à Vittel sur ce sujet, avec la présence du Président général de Nestlé Waters International qui a déclaré : "Nous avons à cœur de prendre soin de l’eau, afin d’en assurer la préservation pour les générations futures" ! (Même à Vittel ?) Sur les 92 usines de production d’eau située dans 34 pays avec 49 marques, N.W. déclare vouloir faire certifier 20 de ses usines d’ici 2020 , par le standard mondial AWS dont le but est de “promouvoir les bonnes pratiques en matière de gestion durable de l’eau à l’échelle mondiale, bénéficiant aux communautés locales et à la préservation des bassins versants”.

(Le ciel est pavé de bonnes intentions!) AWS est un organisme international de certification créé à l’initiative des industriels de l’eau ! Avec la bienveillance de quelques acolytes : l’ ONG américaine The Nature Conservancy dont un des buts est la mise en réserve et la protection des ressources naturelles comme l’eau. Cet organisme a eu un comportement ambigu à plusieurs reprises notamment par ses liens avec les industries liées aux combustibles fossiles donc ils reçoivent des subsides… et l’ONG WWF . Des observateurs dénoncent la connivence entre WWF et certaines multinationales telle qu’un partenariat avec le groupe Carrefour, et le cimentier Lafarge…

Le même PDG conclut : “Cette collaboration avec l’AWS marque notre engagement pour une gestion pérenne de l’eau. Elle nous permet de renforcer notre collaboration avec les communautés locales à fin de garantir la durabilité des ressources en eau là où nous sommes présents”.(Sauf à Vittel ?)

 

La protection de l’environnement :Dans les années 70 - 80 la société des eaux minérales de Vittel, constatait une dégradation de la qualité de la nappe minérale située à 40 m de profondeur, en particulier par l’apport de nitrates issus des pratiques agricoles. Il a été proposé aux agriculteurs installés sur l’impluvium un cahier des charges pour améliorer ces pratiques. Le succès fut mitigé.N W, après l’achat en 1992 des usines Vittel et Contrexéville, a créé une filiale dénommée Agri-Vair qui avait pour objectif d’accélérer un processus basé sur l’éviction des agriculteurs non coopératifs et l’achat de surfaces agricoles affectées en partie à une production bio ou sous contrôle. Cette société fournit également des services aux agriculteurs et aux collectivités par des conseils et en traitant les déchets en compostage. Même si elle peut subir certaines critiques dans sa forme, cette activité peut être considérée comme estimable pour sauvegarder la qualité des eaux thermales de faible profondeur exploitées depuis 150 ans.Mais où il y a enfumage de la part de N W, c’est de faire accroire que cette action est bénéfique pour la nappe profonde du GTI. Or cette dernière, se trouvant sous la nappe thermale, est isolée de celle-ci par une couche d’argile imperméable et ne dépend pas de cet impluvium pour son renouvellement.Le but est simplement de faire déduire à la clientèle achetant l’eau de table bonne source qu’elle a une origine thermale, qu’elle bénéficie d’une protection de l’environnement et de la réputation des eaux thermales de Vittel !! Beaucoup de jolis rideaux de fumée !!!

 

Conclusion :Nestlé waters voyant le risque de tarir sa ressource profonde par excès de pompage, envisage donc d’aller forer cette nappe sur des territoires voisins. Ainsi, la multinationale pourra continuer à se développer sa croissance avec le risque à terme de reproduire la même situation. Pour ce faire ils ont imaginé le moyen de la « CLE » !!!

 

 

https://www.facebook.com/notes/leau-qui-mord/la-communication-de-nestlé-water-un-enfumage-permanent/614008455644273

 


Pétition : L'eau potable en danger !

Juin 2018

  Lancée à l’initiative de quelques personnes ayant adhéré au Collectif eau 88, cette pétition demande un moratoire sur les transferts ! Elle recueille 35 000 signatures à la veille de la CLE du 3 juillet !

  Par ailleurs, le Collectif appelle à signer la pétition  internationale lancée par l'ONG Sauvons la forêt . Plus de 180 000 signatures recueillies à la mi novembre 2018  ! 

 SIGNER LA PETITION

 


Écrivons à la CLE : exigeons un moratoire !

Juin 2018

 

Lettre de Renée Lise Rothiot

à la Présidente et aux membres de la CLE

Objet : Décision de la CLE relative au déficit de la nappe GTI (CLE du 3 juillet 2018)

Destinataire : Régine Bégel, Conseillère départementale des Vosges, Présidente de la CLE

 

Madame La Présidente,

Mesdames et Messieurs,

Depuis 1972, les autorités administratives connaissent l’existence d’un déficit dans la nappe des GTI. En 1993, le BRGM tirait la sonnette d’alarme dans son rapport n° R37741 NAC 4S93 (Gestion de la nappe des GTI – Secteur de Contrexéville-Vittel-Mirecourt).

Pourquoi les responsables administratifs n’ont-ils rien entrepris alors ?

Pourquoi le préfet a-t-il autorisé l’embouteillage de Vittel Bonne source par Nestlé et régularisé a posteriori des dépassements de prélèvements par la fromagerie l’Ermitage ?

Pourquoi les élus locaux ont-ils laissé faire ?

Pourquoi n’ont-ils pas alerté les populations ?

Pourquoi ont-ils accepté de céder l’eau de leurs territoires pour permettre à Nestlé de poursuivre ses pompages ?

De 2010 à 2017, le portage du SAGE a été confié, par mesure dérogatoire, à la Vigie de l’Eau, officine notoire de Nestlé. Cette association pseudo- indépendante a conduit la maîtrise d’œuvre (voir la maîtrise d’ouvrage ?) des seules « solutions » proposées aujourd’hui.

De 2014 à 2017, la CLE a été présidée par Claudie Pruvost, Conseillère départementale des Vosges, première adjointe au maire de Vittel - commune la plus bénéficiaire des taxes sur les eaux embouteillées - . En même temps que la Présidente de la CLE était la conjointe de Bernard Pruvost, dirigeant en activité chez Nestlé et président de la Vigie de l’eau structure porteuse du SAGE.

L’enquête préliminaire diligentée par le procureur de la république pour suspicion de prise illégale d’intérêts est toujours en

cours…

Malgré cela, les scénarios que vous avez votés à l’unanimité moins quatre voix en février 2016 demeurent inexorablement à

l’ordre du jour de la CLE !

Depuis plus de quarante ans et plus particulièrement depuis 2010, les autorités et les élus tiennent les

populations dans l’ignorance la plus totale de cette situation, les infantilisent, les enfument !

Sans la vigilance des quatre associations représentées à la CLE - ASVPP, Oiseaux nature, VNE, UFC Que choisir - nous serions aujourd’hui encore tenus à l’écart de vos projets et décisions.

Nous sommes face à un grossier déni de démocratie !

Qui pensez-vous être pour agir ainsi au nom de citoyens qui ont cru vous faire confiance ?

Enfin, je trouve totalement irresponsable de votre part d’envisager une solution dont l’impact écologique n’a pas été évalué en amont. Vous ne pouvez ignorer les risques qui nous attendent face au changement climatique d’ors et déjà perceptible par chacun de nous. Cela vous laisse-t-il indifférents de laisser un monde sans eau à nos enfants, aux générations futures ?

Vous aurez forcément à rendre compte un jour devant l’histoire...

Pour toutes ces raisons, je vous demande, Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les Membres de la CLE, de

sursoir à toute décision ou vote concernant les solutions que vous proposez.

Nous ne sommes plus à deux ans près !

Madame la Présidente, le temps est venu d’informer réellement et de consulter les populations que votre commission est censée

représenter.

L’eau est un bien commun inaliénable.

NON aux transferts, OUI à un MORATOIRE immédiat !

Je prie vous d’agréer, Madame la Présidente, Mesdames, Messieurs l’expression de mes salutations respectueuses.

Renée Lise Rothiot, citoyenne de Vittel


Que peut-on faire pour protéger l’eau de nos robinets ?  NON aux transferts, OUI au moratoire!

Juin 2018

  Le 3 juillet , la Commission locale de l’eau (CLE) va voter le transfert d’eau du secteur est (SIE des Ableuvenettes, SIE des Monts Faucilles…) et du secteur Nord (SIE Vraine en Xaintois …) vers Vittel, Contrex, Bulgnéville. C’est la seule « solution » qu’elle propose en réponse à la baisse inquiétante du niveau de la nappe des Grès (GTI).

 Quatre associations s’opposent depuis deux ans à cette fausse solution. Elles sont regroupées dans le Collectif eau 88 rejoint par des citoyennes et citoyens qui partagent leur position.

 Petit rappel : la nappe des GTI fournit l’eau du robinet des habitants des secteurs de Vittel, Bulgnéville ainsi que l’eau des agriculteurs et des usines (L’Ermitage et Nestlé Waters utilisent respectivement 20 et 27% de l’eau extraite - données 2010 -).

 Nestlé, multinationale, embouteille cette eau depuis 1992 sous la marque Vittel Bonne source. Elle ne paye aucune taxe aux communes sur ces bouteilles exportées en Allemagne notamment. Elle robotise et licencie à tour de bras (4500 salariés en 1975, 900 aujourd’hui, 300 demain), en même temps que les bénéfices de ses actionnaires explosent ! La ville se vide !

 L’Ermitage, coopérative, utilise l’eau pour transformer le lait. Elle fait vivre 400 producteurs laitiers et recrute ses salariés en contrat stable. La population de Bulgnéville augmente !

 La CLE veut donner à boire aux habitants de Vittel une eau venue d’ailleurs pour permettre à Nestlé de continuer ses prélévements. Elle veut déshabiller Paul pour habiller Jacques ! Sa «solution» de transfert a été élaborée pour et par Nestlé via son officine La Vigie de l’eau, l’administration et les élus aux ordres… en maintenant soigneusement la population dans l’ignorance de ce petit arrangement entre amis. Un scandale !

 Alors que peut-on faire pour empêcher ce vote anti-démocratique de la CLE ?

 1) Adhérons au Collectif et partageons ses informations

 2) Participons à la réunion-débat du Collectif à DOMPAIRE le 27 juin à 20h salle des fêtes (les élus et les membres de la CLE ont été invités à exprimer leurs positions et en débattre avec le public)

 2) Signons la pétition internationale d'origine allemande adressée à la direction de Nestlé (traduite en plusieurs langues)

 3) Signons pétition d'origine locale adressée à la CLE : NON au transfert d’eau, OUI à un moratoire tout de suite 

 4) Soyons nombreux à nous rassembler le 3 juillet, jour du vote de la CLE, à 9 heures devant le Conseil départemental d’Epinal, pour faire entendre notre colère !

 Nous, citoyennes et citoyens, sommes les seuls à pouvoir retourner cette situation, par notre mobilisation et nos actions collectives ! Alors, on laisse faire ou on agit ?


Appel à écrire à la CLE pour dire NON aux transferts !

Appel à écrire à la  CLE pour dire NON aux transferts – juin 2018

 

Le collectif appelle ses membres à écrire à la CLE en

prévision de sa réunion du 3 juillet pour dire NON aux transferts et demander  un moratoire !

Plus de 60 personnes répondent à cet appel ! Une

démarche courageuse dans un territoire où l’omerta est plutôt la règle !

 


Réunion publique à Dompaire

Réunion publique de Dompaire - 27 juin 2018

 

Vosges matin a couvert l’évènement.

« Les points saillants :

- La forte présence de la population et d’élus (les organisateurs ont compté 172 personnes (hors

conférenciers))

- L’adhésion très forte au Collectif eau 88 : 60 personnes ! C’est le meilleur score. Nous disposons

actuellement de 180 adhérents

- La grande interactivité de cette séance, où nous n’avons eu à projeter que quelques diapos pour éclairer quelques sujets techniques

- Une certaine gravité des gens à la perception d’un sujet qu’ils découvraient, pour beaucoup depuis quelques jours seulement

- La parole d’un maire présent, membre du SIE des Ableuvenettes nous expliquant qu’il ne connaissait le sujet que depuis 10 jours, son président siégeant pourtant à la

CLE

- La prise de parole de Claude Maurice, fondateur d’Oiseaux Nature, éclairant ce dossier d’un œil nouveau : « L'eau est à la base de la vie. Les eaux de surface sont en connexion avec les eaux souterraines et les alimentent. Nos rivières sont déjà dans un état pitoyable et toute diminution de leur débit entraîne des concentrations des polluants, une augmentation de la température de l'eau. Cela induit la perte de l'oxygène dissous et la mort des poissons et autres. De nombreux insectes (phryganes, libellules etc) passent une partie de leur vie dans l'eau puis pendant leur vie aérienne nourrissent, par exemple, les hirondelles. Ils disparaissent également. Nous, les humains sommes en interconnexion avec toute cette vie. Nous avons eu pour beaucoup, le bonheur de pouvoir patauger dans la rivière. Cette immense richesse est en grand danger. Il faut la préserver d'urgence, commencer par gérer les ressources en eau en "bons pères de familles", non en pilleurs. Chacun de nous est concerné, Oiseaux-Nature ne cesse de le répéter »

- Un maire expliquant que Nestlé avait acheté, il y a de nombreuses années déjà, des terrains dans le sud-est vosgien en vue de forages éventuels…

- Un ancien maire expliquant qu’il fallait à tout prix explorer les voies juridiques contentieuses pour essayer de bloquer à chaque étape le processus de décision qui est en cours de façon irréversible

- Un représentant de la Confédération paysanne assurant le Collectif eau 88 de son soutien

Encore une fois ça n’est pas du tout exhaustif mais ce sont des éléments nouveaux dans les débats publics.

Les « pilotes » du Collectif Eau 88 tiennent encore à remercier Hubert Thiébaut et sa petite équipe qui a pris l’initiative  d’organiser cette réunion avec le concours aussi des municipalités de Dompaire et Lamerey qui ont mis gracieusement la salle des fêtes à notre disposition.

Dernière info : lors de cette réunion, quelqu’un a proposé la réalisation de badges et d’autocollant pour les voitures. C’est fait, les badges seront prêts pour mardi. Le prix de fabrication express est d’environ 80 centimes. Ils seront mis en vente à prix

libre. »

 

Merci à Michel, membre du Collectif Eau 88, qui a filmé et monté l'intégralité de la réunion



Réunions publiques à Bulgnéville et Vittel

Tract réunions publiques Bulgnéville - Vittel - juin 2018

 

80 personnes à Bulgnéville ; 200 à Vittel ; 120 à Dompaire

 

20 juin 2018

Suite à réunion publique de Vittel, deux nouvelles adhérentes au Collectif lui offrent cette chanson qui fait immédiatement le tour des réseaux sociaux ! Bravo et merci !

 

 

 

 

 

 

Réunion publique de Vittel – 12 juin 2018

Les médias locaux n’ont rendu aucun compte de cette réunion malgré le succès de celle de Bulgnéville et la présence à Vittel de  plus de 200 personnes !

Heureusement Michel, du Collectif eau, a filmé l'intégralité des échanges.

 



Une urgence : reconstituer la nappe d'eau !

Une urgence : reconstituer la nappe des GTI ! Vidéo Collectif Eau 88 - 7 juin 2018

Pourquoi demander l'arrêt des prélèvements Nestlé dans les

GTI ? Parce qu’il est urgent de reconstituer la nappe !

Extrait de l'interview du 7 juin 2018 par Vosges matin -

Jean François Fleck, représentant de Vosges Nature Environnement et Bernard Schmitt représentant d'Oiseaux Nature dans le Collectif Eau 88 en compagnie de M. Gaston Mathieu, président du syndicat des eaux des Ableuvenettes

 

LIRE LA VIDEO

 

 


Agir avec le Collectif Eau 88 !

7 juin 2018

 

Comment le Collectif eau 88 agit-il contre le pillage de l'eau, pour sa préservation dans l'intérêt des populations ?
Extrait de l'interview du 7 juin 2018 par Vosges matin - Jean François Fleck, représentant de Vosges Nature Environnement et Bernard Schmitt représentant d'Oiseaux nature dans le Collectif eau 88.

 

LIRE LA VIDEO 

 


Vittel : conférence de presse du PDG du groupe Nestlé Waters et contre conférence de presse du Collectif Eau 88 !

Conférence de presse du PDG du groupe Nestlé Waters à Vittel… suivie d'une contre conférence de presse du Collectif Eau 88

 7 juin 2018

 

Mise en cause par les médias depuis deux mois, la multinationale Nestlé convoque la presse pour tenter de mettre fin à la "polémique" autour de la surexploitation de la nappe GTI..  Le PDG du groupe Maurizio Patarnello se déplace en personne.

Pendant quatre heures, les journalistes sont  abreuvés par les habituels porteurs d'eau (Agrivair, La Vigie de l'eau, INRA, ONF…) qui rejouent pour eux  leurs  numéros  de verdissage  ! 

Puis, le patron de Nestlé  tente d'enfumer le public avec son « projet mondial de certification basé sur la préservation des ressources en eau ».  Une certification de l’entre soi - par Nesté, CocaCola… mais aussi Suez, Véolia… - qui permettra peut-être de produire une eau unique, partout dans le monde, quelle que soit la ressource captée, le circuit de transfert utilisé. A quand une Pure life à Vittel Contrex ? Enfin, le PDG NW international  balaye d’un revers de main la question sur la « polémique » de l’assèchement de la nappe des grès par Nestlé : ce problème n’existe pas qu’à Vittel… on s’en occupe !" Faites-lui confiance, braves gens !

 En sortant de chez Nestlé, plusieurs journalistes  filent à la contre conférence de presse du Collectif eau à laquelle participe  le président du SIE des Ableuvenettes que les allemands tenaient à rencontrer. Interviews par la  presse allemande, Le Parisien et bien sûr les médias régionaux.

NB - Merci à Vosges matin d’avoir pris l’avis du Collectif eau 88 au sortir de la conférence de presse de Nestlé !

 Regrettons cependant l’important déséquilibre entre les deux parties. Pour Nestlé : la UNE + une double page intérieure du journal, sans parler de la UNE + une double page du supplément consacrées à la Wet Aquadémie-Nestlé-Vigie de l’eau, avec la quasi-totalité de ces 6 pages en accès public sur le site internet .  Pour le Collectif eau : moins d’un quart de page intérieure du journal, avec accès en ligne réservé aux abonnés.

 

VOIR LES VIDEOS du Collectif  tournées à cette occasion

 


Les médias rencontrent le Collectif

Nombreuses interview du Collectif pour des médias internationaux et nationaux – printemps été 2018

 

Mediapart puis la presse internationale et d’autres médias nationaux rencontrent le Collectif.

 Nestlé Waters mobilise son directeur international  lors d’une conférence de presse le 7 juin à Vittel, au prétexte de lancer sa machine à certifier. Le Collectif eau réplique immédiatement en invitant les journalistes à la sortie de chez Nestlé (presse allemande, française nationale et régionale) !

 


Entrevue avec le maire de Bulgnéville

7 juin 2018

 

Le Maire de Bulgnéville, Christian Franqueville répond à notre sollicitation

et reçoit le Collectif Eau 88. Il ne se positionne pas clairement sur ce dossier. Il met gratuitement une salle à disposition et déclare envoyer un de ses représentants à la réunion publique du 16 juin (ce jour là, un conseiller est présent ; mais il s’exprime à titre personnel et non comme représentant du maire ou simple conseiller municipal).

 


Entrevue avec le maire de Vittel

4 juin 2018

 

Le maire de Vittel, répond rapidement et reçoit le Collectif Eau 88 . Il reconnait que le dossier est complexe mais qu’il souhaite entendre toutes les parties. Il ne se positionne pas  clairement sur ce dossier.

 Il met gratuitement la salle du Moulin à notre disposition et déclare que le maire sera représenté à la réunion d’information du 12 juin. Ce jour-là un conseiller sera présent, il ne prendra pas la parole malgré l’intervention de citoyens qui lui demandent de se positionner.

 


Une demande d'entrevue avec le maire de Contrexéville, restée sans réponse !

 Demande d'entrevue avec le maire de Contrexéville fin mai 2018

 

Luc Géreck, maire de Contrexéville, n’a même pas eu la politesse de répondre au Collectif qui lui demandait une entrevue et une salle gratuite pour une réunion publique dans sa commune !

 


Préservons notre eau ! Dites non à Nestlé !

Mai 2018

 

Tel est le message que la petite communauté d’ELORA (ONTARIO CANADA) adresse à NESTLE ! Depuis trois ans, les résidents luttent pour empêcher la multinationale d'exploiter leur précieuse ressource afin de l'embouteiller.

Ce reportage de radio canada (vidéo et article) daté du 31 mai 2018 est édifiant…

A ELORA comme dans le secteur de VITTEL, la stratégie de Nestlé est la même :

- Nestlé s’accapare eau et terres. 

- Nestlé  « a à cœur la protection de l’eau » et affiche son discours écologique. Verdissage !

- Nestlé obtient de nouvelles sources d’ « approvisionnement d’appoint »… Mais cela ressemble plutôt à « une expansion des opérations de Nestlé » dans la région !

- Nestlé paye l’eau à un prix ridiculement bas

- Nestlé bénéficie de la complicité des élu.e.s et des autorités qui autorisent les augmentations de prélèvements, d’installations …

A Elora, les habitants disent NON à Nestlé. Ils ont obtenu un moratoire qui freine pour l’instant les plans de Nestlé. Mais comme dit une habitante, « Nestlé est une énorme compagnie, avec des poches très profondes, des avocats et c’est une compagnie très patiente… ». Ce sont les politiques qui trancheront, conclut le reportage… N’empêche que visiblement, la population d’Eloria n’est pas prête à lâcher son eau pour Nestlé !

A Vittel aussi, préservons notre eau, disons NON à Nestlé ! 

 

LIRE L'ARTICLE

 


Nestlé a la clé du SAGE !

mai 2018

 

Nestlé Waters déclare « participer activement pleinement aux recherches de solutions menées par la CLE »… Activement, pleinement, c’est le cas de le dire !

Nestlé Waters (NW) est l’un des 45 membres de la CLE qui compte un bon nombre de relais de la multinationale de l’eau.

 En 2010, la CLE est mise en place pour élaborer le Schéma d’aménagement et de gestion de l’eau (SAGE). Elle est présidée par Jean Jacques Gaultier, conseiller général des Vosges (canton de Vittel première ville bénéficiaire des taxes sur les bouteilles produites par NW), député de la 4ème circonscription. L’élu local UMP n’a qu’un seul objectif : positionner La Vigie de l’Eau auprès de la CLE. La Vigie, créée à l’initiative de Nestlé et dénommée initialement « Les Eaux et Les Hommes », est alors présidée par Jean Duchemin ex directeur de l’embouteillage de Vittel.

 De 2010 à 2017, l’association La Vigie de l’Eau est chargée par le préfet de piloter la recherche de solutions par la CLE. Cette officine de Nestlé est présidée par Bernard Pruvost, ex directeur recherche et développement Nestlé Waters Vittel, directeur Nestlé international.

 De 2014 à 2017, la CLE est présidée par Claudie Pruvost, nouvellement élue conseillère départementale (JJ Gaultier lui « cède » la place pour se représenter aux élections législatives qu’il perd). Cette adjointe au maire de Vittel est également l’épouse de Bernard Pruvost président de la Vigie de l’Eau (signalement Anticor toujours en cours d’instruction).

 2017 – Jean Jacques Gauthier est élu député. Il a les mains ans le pot de confitures. A l’assemblée nationale, il s’inscrit illico à la commission Jeux Olympiques Paris 2020 à fort enjeux pour Nestlé (le tour de France, c’est petit marché).

 « Des solutions durables au problème posé existent et sont sur la table » affirme Nestlé.

 Sûr qu’avec le préfet Nestlé, La Vigie de l’eau Nestlé, les Pruvost Nestlé, les élu.e.s Nestlé (et j’en passe dont Jupiter Nestlé), la solution proposée va être durable pour le business Nestlé !

 

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Radio Nestlé ment !

mai 2018

 

Depuis qu’elle a été mise en cause dans plusieurs médias nationaux et internationaux, la multinationale Nestlé se mobilise pour réagir et c’est normal ! Elle convoque la presse écrite et autres supports de communication à son service. Et au lieu de se mettre en avant, sa direction fait monter ses porteurs d’eau en première ligne : Christophe KLOTZ Directeur d’AGRIVAIR filiale de Nestlé et Marc Benoît Directeur de recherche à l’INRA de Mirecourt, membre éminent du Comité scientifique de la Vigie de l’Eau officine de Nestlé. L’eau qui mord ne peut pas laisser dire n’importe quoi ! 

 L’eau de Vittel, d’où sort elle ?

 Un bref rappel s’impose sur l’origine des ressources en eau de Vittel et leur rapport avec Nestlé.

 Il y a trois nappes d’eau à Vittel (dénommées « Gîtes » en langage « expert ») :

 - le « Gite A », situé à 30 mètres de profondeur environ. Il est exploité par Nestlé sous la marque HEPAR

 - le « Gîte B », à 40m de profondeur dans le Muschelkalk. Il est exploité par Nestlé sous les marques VITTEL Grande Source et CONTREX.

 - le « Gîte C » à 300m de profondeur dans les Grès du Trias Inférieur (GTI).

 20% de l’eau extraite des GTI va aux habitants (c’est l’eau du robinet), 22% à la fromagerie l’Ermitage et 28% à Nestlé qui l’exploite notamment sous la marque VITTEL Bonne source.

 Nous ignorons où en sont les niveaux des deux premières nappes. L’administration refuse de communiquer les chiffres au nom du secret industriel et commercial et renvoie sur Nestlé qui ne veut pas les fournir non plus.

 Mais personne ne dément que le déficit de la troisième nappe des GTI est dû à sa surexploitation par les industriels, en premier lieu NESTLE (il manque 1 million de m3 par an soit l’équivalent de l’autorisation accordée à Nestlé).

Le déficit des GTI est connu des autorités depuis les années 70. Malgré cela, les préfets successifs n’ont pas cessé d’autoriser Nestlé à augmenter ses prélèvements. Et la population a été soigneusement maintenue dans l’ignorance de cette situation.

 Aujourd’hui, ces mêmes autorités, ainsi que les élus locaux, veulent nous mettre devant le fait accompli : il n’y a plus assez d’eau, allons en chercher ailleurs !

 

Quelle « solution » au déficit de la nappe des GTI ?

 Le schéma qui s’apprête à être voté à la majorité par la commission locale de l’eau (CLE) en charge du problème est le suivant :

 - Demande d’économies supplémentaires aux habitants… mais cela ne suffira pas

 - Pas de demande de réduction de prélèvements aux industriels… car il est hors de question d’entraver leur activité économique, emplois et flexibilité obligent !

 L’Emitage déclare qu’elle peut encore optimiser ses circuits ; c’est sûr, de nombreuses fromageries en Espagne, en Amérique latine sont en presque en totale autonomie d’eau. Les investissements menaceraient, selon son directeur, la compétitivité de l’usine ? C’est possible. Au moins peut-on se rassurer en disant, en pensant, que l’eau utilisée retourne dans le sous-sol du territoire et n’est pas exportée comme le fait Nestlé, privant ainsi définitivement le sud-ouest vosgien de cette ressource qui devient de plus en plus rare.

 Quant à Nestlé, hors de question de toucher à son autorisation de prélèvements de 1 million de m3 par an, plafonnée à 2000 m3 par jour pour l’embouteillage soit 730 000 m3 par an (plafonnement que Nestlé voudrait voir supprimer en menaçant de fermer cette ligne de production « pas assez rentable »)

 - Transfert d’eau par pipeline depuis VALFROICOURT (et non plus Lerrain... c’est la même nappe et pas très loin) (entre 500 000 et 1 million de m3 selon le scénario retenu, qui pourrait aussi utiliser les sources de la CHAVEE à ATTIGNEVILLE). Cette eau alimenterait les collectivités et particuliers en eau potable, en remplacement de l’eau des GTI. Coût évalué aujourd’hui à au moins 30 millions d’euros, avec augmentation évidente de la facture d’eau des contribuables puisque ce sont les collectivités responsables qui doivent financer. On ne doute pas que Nestlé « sera volontaire » pour mettre sa main au portefeuille puisqu’un des responsables de cette entreprise multinationale nous a dit que « 30 millions n’était pas une somme importante ». Tu parles, avec les bénéfices d’une eau qui ne coûte rien !

 

Quatre associations s’opposent fermement à ce schéma, en particulier au transfert d’eau de VALFROICOURT à Vittel.

 La position de ces associations de défense de l’environnement (VNE, Oiseaux nature, ASVPP) et de défense des consommateurs (UFC Que choisir) a été largement relayée. Notamment par France Nature Environnement dans son communiqué du 20 mars 2018 titrant « Nestlé assèche les nappes de Vittel sur fond de conflit d’intérêt »* .

 

Nestlé se défend en déclarant réaliser une « économie de 25% » sur ses prélèvements. Mais Nestlé et ses porteurs d’eau ne nous disent pas tout !

 La multinationale embouteille trois quarts de ses prélèvements de la nappe GTI sous la marque VITTEL Bonne source exportée en Allemagne notamment.

 Elle déclare utiliser le quart restant pour son process industriel c’est à dire pour le nettoyage des circuits etc.

 C’est à ce quart restant, 270 000 m3, que Nestlé déclare « renoncer ».

 En fait, Nestlé compense ce « renoncement » à la nappe GTI en captant son eau de process dans la nappe du Muschelkalk, en dehors du périmètre des eaux minérales, à Suriauville 1, 2, 3 et bientôt 4.

 Le total de ces prélèvements autorisés par le préfet s’élèvera bientôt à 400 000 m3,

 Et cela sans jamais de véritable étude d’impact sur l’environnement!

 Les villages de Ligneville et Dombrot le sec n’ont pas fini d’avoir des difficultés d’approvisionnement en eau !

 Précisons que ces chiffres ont été fournis par Nestlé et non par l’Agence de l’eau qui se réfugie derrière le secret industriel et commercial…

 Au total, le volume de prélèvement autorisé dans la nappe du Muschelkalk dépasse largement le « renoncement » au volume prélevé dans la nappe des GTI (400 000 m3 contre 250 000 m3) !

 

En résumé, c’est quoi le plan pour « améliorer la gestion » de l’eau des GTI ?

 - Piquer l’eau des habitants de SURIAUVILLE., CRAINVILLIERS, LIGNEVILLE, DOMBROT LE SEC et autres… pour permettre à Nestlé de s’alimenter en eau de process dans la nappe du Muschelkalk

 - Piquer l’eau des habitants de VALFROICOURT, d’ATTGNEVILLE et environs, la transférer par pipe line à Vittel et la faire boire aux habitants en remplacement de leur eau habituelle… pour permettre à Nestlé de continuer à exporter ses bouteilles VITTEL Bonne source, détaxée à l’export !

 - Envoyer la fromagerie l’Ermitage acheter son eau ailleurs (en prolongeant le pipeline de LerrainValfroicourt-Vittel jusqu’à Bulgnéville ?…) pour faire de la place à Nestlé !

 Exit les habitants, exit l’Ermitage… Nestlé va rester seul sur la ressource en eau des GTI !!!

 Voilà une privatisation qui cache bien son nom !

 Une fois l’orage passé, les nouveaux captages et le pipeline construits, la multinationale Nestlé aura tout loisir de demander le déplafonnement des 2 000m3 jour d’embouteillage de l’eau des GTI afin de jouir pleinement de son autorisation de prélèvement d’1 million de m3 par an. Rien ne l’empêchera à terme de réclamer une augmentation à 2 millions de m3 par an puisqu’elle restera, de fait (voir de droit !), le seul exploitant de cette nappe !

 

Voilà comment Nestlé compte exploiter la nappe des grès à son seul profit, avec la complicité de la préfecture et des élues , et à l’encontre des directives cadres sur l’eau privilégiant l’alimentation en eau potable des populations !.

 

C’est un peu compliqué tout ça… L’eau qui mord y reviendra. Car à force de vouloir toujours « simplifier », les communicants de tous acabits désinforment et empêchent de réfléchir plus loin que le bout de sa télé, son magazine, son journal du matin… !

  

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Les créations visuelles pour L'Eau qui mord sont de l'Amie  Annie ! Merci et chapeau bas !


Communiqué UFC Que Choisir

18 avril 2018

 

La CLE « a tout bonnement proposé, comme alternative, la construction de dizaines de kilomètres de canalisations pour aller chercher l’eau potable dans les territoires voisins. Le coût serait de 15 à 30 millions d’euros sur vingt ans ; cela représente, pour le consommateur, une augmentation du prix de l’eau de 0,20 à 1 € par mètre cube d’eau. »

 


Vittel, l'eau au goût atomique ?

Avril 2018

C’est le mois anniversaire de la catastrophe nucléaire de Fukushima survenue il y a sept ans.  Personne ne peut ignorer que ce type de danger extrême nous pend au nez.  La France est le pays le plus nucléarisé au monde.  Je vous renvoie à tous les sites d’information sur les dangers du nucléaire et la nécessité d’en sortir au plus vite pour passer aux énergies 100% renouvelables.  Mais à Vittel, dormons tranquilles ! Les autorités, les élu.e.s locaux, Neslé et sa Vigie de l’eau veillent sur notre sureté, notre santé, notre environnement, notre économie ! Et pourtant…

 

 Vittel est situé dans un triangle explosif Fessenheim (198 km), Cattenom (177 km), Nogent sur Seine (235 km).

 Au risque monstre de pétage des centrales construites pour durer quarante ans (Fessenheim en a 40, Cattenom 39, Nogent 37) s’ajoute celui de catastrophe annoncée avec le projet d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure (69 km de Vittel).

 Bertrand Thuillier, ingénieur, expert indépendant, a analysé les dossiers de l’ANDRA et communiqué dès 2012 sur les risques que comporte le projet Cigéo.

 

Les nuisances et les risques encourus sont terrifiants :

 - Émanation de rejets gazeux qui seront déportés par les vents d’Ouest en Est (hydrogène évacué des galeries par les cheminées de ventilation du fameux Bois Lejuc)

 - Explosions et incendies pouvant entraîner la dégradation des structures et la contamination des locaux, des habitants, de l’environnement… en particulier pollution nucléaire de la nappe d’eau des Grès du Trias Inférieur qui alimente en aval toute la population du bassin parisien !

 

Outre son coût faramineux, le projet comporte des erreurs économiques qui nous exposent au risque de double peine (visuels n° 27 à 33 du diaporama de Bertrand Thuillier) :

 - Impact négatif sur le tourisme et l’attractivité dans le secteur

 - Impact négatif sur l’image des produits agro-alimentaires

 - Image des marques d’eau de Nestlé France ruinée

 Les gens qui apprendront l’existence d’une poubelle nucléaire à proximité délaisseront les stations, n’achèteront plus de bouteilles de la marque VITTEL, CONTREX, HEPAR… .  Même sanction vis-à-vis des fromages L’Ermitage, moins « réputés ».

 

Alors, pourquoi ce silence assourdissant de Jean-Jacques Gaulthier député LR de la quatrième circonscription l? Il est vrai que la famille politique à laquelle il est attaché a toujours soutenu et voté pour le tout nucléaire…

 

Et surtout, pourquoi ce silence assourdissant de Nestlé ? La multinationale n’a-t-elle pas affiché que pour elle, « l’exploitation de l’eau est inséparable de son environnement » ? On l’a vue intervenir avec succès pour faire stopper des projets de décharges beaucoup moins dangereux. Elle ne peut ignorer les risques d’impact de la poubelle nucléaire sur son image. Au début de la lutte contre le projet Cigéo, elle a même fourni gratuitement des bouteilles d’eau de VITTEL aux protestataires ! Puis elle a cessé de défendre leur cause et a quitté le Tour de Bure...

L’eau qui mord a un doute : et si Nestlé avait passé un deal avec l’Etat ? Je te laisse ouvrir ta poubelle, tu me laisses pomper un max d’eau avant que je ne parte… 

 

 

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CLE du 15 mars : tentative de passage en force !

 La Présidente de la CLE tente le passage en force et essaie de de faire voter les transferts d’eau alors que ce n’est pas prévu à l’ordre du jour. Le Collectif monte au créneau, dénonce et refuse la manœuvre. Nous sommes rejoints par 3 membres de la CLE. Suspension de séance, le vote n’aura pas lieu !


Positionnement des associations du Collectif Eau 88 - Concertation à la CLE

Mars 2018

 

La position du COLLECTIF EAU 88  sur le déficit de la nappe d'eau à Vittel et sur les scénarios proposés par la CLE.

 

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Communiqué de Vosges Nature Environnement

20 mars 2018

 

« L’alimentation en eau potable est l’usage le plus essentiel de l’eau. Aujourd’hui, lorsque nous ouvrons les robinets, de l’eau de bonne qualité prélevée à proximité de nos habitations s’en écoule. Mais bientôt plus à Vittel. Non, à Vittel, l’eau qui s’écoulera des robinets sera acheminée par pipeline sur des dizaines de kilomètres. France Nature Environnement tire la sonnette d’alarme : le géant international Nestlé Waters s’est approprié la ressource locale pour commercialiser de l’eau en bouteille, exportée en Allemagne. Au risque d’épuiser la nappe et au détriment des populations locales. »

 

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Nestlé-Vittel : épuiser en puisant !

8 mars 2018

  

 

Dans les Vosges, la multinationale Nestlé pompe l’eau des grès (celle dont on extrait l’eau du robinet). Elle l’exporte sous la marque VITTEL. Cela dure depuis 1990, grâce à l’appui des pouvoirs publics et des élu.e.s. Le niveau de la nappe baisse dangereusement. Il est grand temps de chercher des “solutions” !

 Rappel sur cette histoire d’eau de Vittel avec l’article de LÉclairCit paru en août 2016

 Depuis, l’eau a coulé chez Nestlé et ses milliards de bouteilles ont été exportées à travers le monde… De l’eau perdue à jamais pour les habitants du coin !

 

Résumé des principaux faits depuis 2016 :

 - 26 avril 2016 : la CLÉ vote pour l’étude de « solutions » de transfert (sans autre alternative), à l’unanimité moins les quatre voix des associations de défense de l’environnement et des consommateurs.

 - Juillet 2016 : ANTICOR dépose son signalement au procureur de la république.

 - Septembre 2016 : Claudie Pruvost renonce à la présidence de la CLÉ (elle ne se représente pas à ce poste mais est quand même élue au bureau, à l’unanimité de son collège d’élu.e.s. La Vigie de l’eau, qui arrive à la fin de son mandat de sept ans, est remplacée par le Conseil départemental dans la fonction de maître d’œuvre du SAGE. On fait le ménage !

 - Décembre 2016 : le procureur de la république déclenche une enquête préliminaire sur Dame Pruvost pour suspicion de prise illégale d’intérêt.

 - 2017 : la nouvelle présidente de la CLE met en place une « concertation » menée par des prestataires externes conseils (quelques dizaine de milliers d’euros !). Le Conseil départemental et les pouvoirs publics jouent visiblement la montre en laissant s’écouler le temps judiciaire.

 - 2018 : le Conseil départemental et les pouvoirs publics semblent décidés à passer prochainement en force. On attend toujours les résultats de la procédure judiciaire en cours…

 

Les quatre associations du collectif (Vosges nature environnement, Oiseaux Nature, Association de sauvegarde des vallées et de protection contre les pollutions, UFC Que choisir) restent fermement opposées à tout transfert qui signerait la privatisation de fait de la nappe d’eau par la multinationale Nestlé.

 

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